Catégorie : Sujets des cafés-philo

Sujets proposés et débattus lors des cafés-philo.

Café-philo du 18 mai 2006 au Gil bar à Poitiers

12 personnes présentes

Sujet proposés :

  1. L’écologie est-elle un luxe de pays riches ? [4]
  2. L’important est-il d’être constant ? [3]
  3. L’actualité nous détourne-t-elle de l’information principale ? [5]
  4. Le plaisir est-il le seul moteur de la vie ? [8] sujet débattu
  5. Dieu est-il né en même temps que la conscience humaine ? [5]
  6. L’impertinence de la dualité [7]

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Café-philo du 10 mai 2006 au Gil bar à Poitiers

16 personnes présentes

Sujet proposés

  1. Peut-on vivre sans miroir ? [8] sujet débattu
  2. La vie a-t-elle un sens ? [3]
  3. Peut-il exister une politique idéale ? [5]
  4. L’actualité nous détourne t’elle des vrais problèmes ? [6]
  5. Un tien vaut mieux que deux tu l’auras ? [1]

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Café-philo du 3 mai 2006 au Gil bar à Poitiers

17 personnes présentes.

Sujets proposés :

  1. Parle-t-on trop de l’étranger ? [4]
  2. Éthique et liberté [4]
  3. Le plaisir est-il l’unique moteur de l’activité humaine ? [5]
  4. Quel est le « prix » de la vie ? [6] sujet débattu

Il semble bien difficile de répondre à cette question, chaque jour des femmes et des hommes meurent de maladies, d’accidents et de guerres en tous genres (armées ou économiques).

Quelle est le prix de la vie ? La notre, celle des « autres »… On pourrait dire qu’elles sont les prix de nos vies ?

Il semble difficile d’apporter déjà une définition au prix des choses qui nous entourent. Le prix est-il une valeur marchande ou bien un prix plus spirituel lié à l’attachement.

La vie d’un être vivant est-il plus important que la vie d’un autre être ? La vie de certains humains est elle plus importante que la vie d’un autre humain. Dans certaines sociétés, les personnes sont des objets que l’on peut sacrifier. La vie n’a pas la même signification pour tout le monde, on se réalise par ce que l’on possède que se soit des bien matériels ou des personnes à son service. On peut manipuler des personnes comme on programme un ordinateur, un serviteur pour ne pas dire un esclave…

Les personnes doivent être rentables…

La possession et l’appropriation de biens peut bien justifier quelques « sacrifices » humains. Prix de la vie, l’immigration contrôlée par ce que la personne peut rapporter, il faut bien se rendre l’évidence tout à prix ou une valeur marchande même le droit de vivre…

On n’a rien sans rien… Il faut que quelqu’un paie… un « étranger » diplômé vaut mieux qu’un résident un peu perdu ou diminué physiquement que l’on tolérera faute de ne pouvoir le renvoyer chez lui…

La vie d’un Européen, vaut-elle plus que celle d’un Africain, d’un Asiatique, d’un Américain ou d’un Océanien. Et les jeux Olympiques ? ;)

Coccinelle

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Café-philo du 19 avril 2006 au Gil bar à Poitiers

15 personnes présentes

Sujet proposés :

  1. L’histoire nous apprend-elle à vivre ? [5] sujet débattu
  2. Le prince charmant existe-t-il ? [2]
  3. La surprise est-elle le piment de l’existence ? [4]
  4. Le charme est-il le sel de l’existence ? [0]
  5. L’écologie est t’elle un luxe de pays de pays riche ? [4]

L’histoire, le problème est de savoir de quelle histoire nous parlons. Il y des histoires qui sont là pour nous compter des choses diverses et variées et l’Histoire ou plutôt des bribes d’histoires qui racontent l’évolution de la vie de nos civilisations. L’Histoire devrait être construite en ne relatant que des faits passés le plus objectivement possible sans mettre sa propre interprétation des faits, mais cela est-il réellement possible ? L’histoire est-elle subjective et orientée par celui qui l’écrit ? L’histoire n’est-elle toujours écrite que par les « vainqueurs » ? On a pu constater par le passé que des pans entiers de l’histoire de pays ont été passés sous couvert par des pouvoirs politiques en place. L’histoire n’est-elle que politique ? Il n’apparaît donc pas si simple de savoir si l’histoire nous apprend à vivre, vu que nous arrivons dès notre naissance en plein cours d’une histoire collective qui est en train de s’écrire. Cependant nous pouvons constater que l’histoire ne fait quasiment que se répéter comme si cela n’était qu’un cercle « vicieux », de la destruction à la reconstruction, les buts sont toujours les mêmes conquérir toujours plus loin sans forcement tenir compte des erreurs du passé. Qui écrit l’histoire ? Pourquoi ne retenir que quelques noms ? Les hommes étant en tête des gouvernements sont-ils les seuls à penser les « bonnes choses » et à écrire l’avenir, donc la future histoire sachant que l’histoire est forcement du passé ?

Coccinelle

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Café-philo des Trois-Cités du 14 avril 2006 au CSC du Clos Gauthier à Poitiers

8 personnes présentes.

Sujets proposés :

  1. La téléréalité nous montre t-elle la réalité ? [1]
  2. Être serein est ce obtenir un équilibre entre donner et recevoir ? [4]
  3. Doit-on toujours dire ce que l’on pense ? [6] sujet débattu
  4. Peut on tout pardonner en retissant des liens ? [3]

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Café-philo du 12 avril 2006 au Gil bar à Poitiers

19 personnes présentes.

Sujets proposés :

  1. L’histoire nous apprend t’elle à vivre ? [4]
  2. La pensée nous empêche-t-elle d’agir ? [4]
  3. Peut-il y avoir un monde meilleur ? [10]
  4. Tricher c’est jouer [2]
  5. Faut-il être con pour être pauvre dans un pays riche ? [5]
  6. L’écologie est-elle un luxe de pays riche ? [8]
  7. L’enantodromia gouverne-t-elle le monde ? [12] sujet débattu.

Androgynie psychique.

Le nom d’Héraclite est surtout retenu en philosophie pour sa doctrine du devenir et de la lutte des contraires. Le monde est une perpétuelle lutte des contraires. La vie et la mort, la beauté et la laideur, le sec et l’humide, tissent la réalité du monde, Ainsi en est du féminin et du masculin. De leurs luttes et de leurs synthèses est issu notre monde. Les contraires s’accordent et la belle harmonie naît de ce qui diffère […].Héraclite a découvert la plus remarquable loi psychique, celle de la fonction régulatrice des contraires ; il l’avait appelée enantiodromia et voulait dire par X a que tout passe une fois a son contraire.

Pour Jung, l’énergie qui anime tout être humain est produite par cette lutte des opposés qui se rencontrent sous forme de confrontation. Tout extrême psychologique renferme en secret son contraire et se trouve de quelque manière en proche et essentielle relation avec lui. C’est même de ce contraire qu’il attire la dynamique qui lui est particulière. Pour Jung, cette rencontre sous forme de lutte des contraires ne représente pas un fait psychologique parmi d’autres ; elle est au fondement même de la vie et de toute forme d’activité psychique. Sans ce rapport de force, notre esprit se trouve en parfait déséquilibre. Seule cette rencontre des opposés peut rétablir l’équilibre. Cette lutte se fait à tous les niveaux : entre la persona et le moi, entre le moi et l’inconscient, entre le monde extérieur et notre vie psychique, entre notre moi et notre altérité sexuelle inconsciente.

[…] Il vaut mieux se représenter ce jeu et cette opposition tragiques des contraires existant entre l’intérieur et l’extérieur en se disant qu’il s’agit au fond de l’énergétisme même inhérent à tout processus vital, et que cette opposition des contraires est inéluctable pour l’autorégulation. Aussi diverses que soient ces puissances contraires, dans leur apparence comme dans leur finalité, elles n’en veulent pas moins tout de même la vie de l’individu ; elles oscillent à partir d’un centre, la faisant osciller avec elles.

Précisément parce que ces tendances contraires sont secrètement et souterrainement en rapport les unes avec les autres, elles sont susceptibles de trouver leur accord dans une certaine moyenne, dans un certain compromis, qui, en quelque sorte nécessairement, sourd volontairement (Héraclite Dephëse. 1995. Les, Édition bilingue. texte Français de Michel Pouille. France. Comp’Act. p.97. fragment 51.) Involontairement de l’individu lui-même, ce dont ce dernier ne peut pas ne pas avoir une certaine prescience intuitive. (…) Ne pas tenir compte de cette intuition, s’en écarter et s’en éloigner, c’est faire fausse route, c’est s’engager dans la voie de l’erreur et, à plus où moins long terme, déboucher dans la maladie ? […]

Extrait d’un mémoire présenté à la Faculté des études supérieures de l’Université Laval, Barbara Gagné, 2001

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Café-philo du 5 avril 2006 au Gil bar à Poitiers

14 personnes présentes.

Sujets proposés :

  1. Suis-je toujours étranger du monde dans lequel je vis ? [10] sujet débattu
  2. Les barbares sont-ils aux portes de nos cités ? [3]

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