Café-philo des Trois-Cités du 19 mai 2006 au CSC du Clos Gaultier à Poitiers

4 personnes présentes.

Sujets proposés :

  1. L’immigration choisie ? [0]
  2. Faut-il laisser les prédateurs se répandre en France ? [0]
  3. Qu’est-ce que l’intelligence ? [3] sujet débattu
  4. L’arrivée en masse des nouveaux médias conduira-t-elle à des progrès sociaux ? [1]]

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4 commentaires

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  1. Serait-il possible de savoir ce qui a été dit sur ce sujet ?

    1. Difficile de faire le résumé de 2 heures de débats…
      Ce que j’en retiendrais c’est que l’intelligence n’est qu’un outil qui permet à l’école d’orienter et de sélectionner.

      1. Je me demande si c’est l’intelligence qui permet d’établir la sélection ou la culture et la connaissance. Pas mal de personnes savent répéter et appliquer des règles mais de la à en créer. Il semble qi’il existe plusieurs « formes d’intelligences » il y a des intelligence plus pratique et d’autres plus intellectuelles bien qu’il semblerait difficile de les distinguer puisque toutes deux sont issues du cerveau.
        Je pense que l’intelligence se crée suivant les attirences de chaques personnes. Il suffit de trouver sa voie… Un personnes peut monter de grande aptitude dans les métiers mécanique et d’autres dans des métiers plus tertaire, chacun son domaine léitelligence est la même mais appliqué à des choses très différentes qui servent à tous dans la vie.

  2. L’intelligence consiste à savoir donner à des problèmes de tous ordres une réponse adaptée ; les solutions intelligentes se distinguent radicalement des solutions obtenues par tâtonnement aveugle, par instinct ou par habitude.

    Dans l’ordre de complexité croissante, on distinguera une intelligence animale, une intelligence pratique, une intelligence technique, une intelligence conceptuelle, verbale et logique. Le premier test d’intelligence fut inventé par le psychologue français Binet en 1905 et plusieurs fois remanié (avec la collaboration de Simon, notamment). Il comprenait une série de petits problèmes couramment résolus par les enfants d’un même âge. On le notait en âge mental. Depuis, les psychologues ont élaboré une multitude de tests, qui font moins appel que le Binet-Simon au langage, dont la maîtrise dépend beaucoup du milieu culturel de l’enfant. Le psychologue anglais Charles Edward Spearman (1863 ­ 1945) proposa en 1926 d’expliquer la réussite d’un test par le concours d’un facteur général et d’un facteur spécifique. L’Américain Louis Leon Thurstone (1887 ­ 1955) soutint, au contraire, qu’une multiplicité de facteurs, non hiérarchisés, pouvaient se combiner ou s’opposer. On tend aujourd’hui à attribuer la réussite d’un test à la combinaison d’un facteur général, de facteurs secondaires amples ou facteurs de groupe et de facteurs spécifiques extrêmement spécialisés. Le débat porte sur l’importance respective de l’inné et de l’acquis, ainsi que sur l’objectivité du testeur, dont les critères sont ceux d’une société, d’une culture et d’une classe sociale données.

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