Café-philo du 14 janvier 2015 au Café des Arts à Poitiers

9 présent(e)s. Sujets proposés.

  1. Qu’est-ce que l’intolérance ? [3]
  2. Pourquoi construire est lent et détruire est rapide ? [0]
  3. Etre libre est-ce ne rencontrer aucun obstacle ? [3]
  4. Je me révolte, donc nous sommes. [1]
  5. Faut-il se garder de trop savoir ? [2]
  6. La musique adoucit-elle vraiment les moeurs ? [0]
  7. La précarité. [4] sujet débattu.

Mercredi 4 février 2015 : L’invité du mois

 Information dans la rubrique “Lieu, dates et règles du café-philo” 

 En particulier, voir le paragraphe “S’abonner”

 Sujet choisi (le 7 janvier) :

 Vérité et beauté [7] / Le mal  [2] / Amour et sexualité [1]

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1 commentaire

  1. GRAINS DE PHILOSOPHIE
    Micro trottoir d’un(e) philosophe d’occasion
    [sur les sujets proposés ce 14 janvier]
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    Le/la philosophe d’occasion c’est ce tout un chacun passant sur le trottoir devant le Café des Arts et qui se verrait tendre un micro avec la demande d’une brève réponse improvisée sur un des sujets ayant été proposés en débat lors du café-philo.
    Celui-ci n’étant pas une marque déposée et la rubrique « commentaire » étant ouverte à tout le monde, libre à chacun(e) de jouer le rôle de philosophe d’occasion pour se joindre au débat, et à qui aurait été précisé qu’ici « nul besoin d’être versé(e) en philosophie pour apporter sa pierre à la réflexion commune »
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    1/ Qu’est-ce que l’intolérance ?
    Il y a des gens qui admettent qu’on ne soit pas comme eux, jusqu’à se faire trop facilement marcher sur les pieds et d’autres qui se considérant comme la mesure unique de leur monde peuvent se prendre la tête de ce qu’on prenne la moindre distance par rapport à leur système de valeurs, et toutes opinions s’y référant.
    ……………………………………………………………………
    2/ Pourquoi construire est lent et détruire est rapide ?
    Créer c’est aussi prendre le temps de bien faire les choses ; défaire peut n’avoir besoin que de force brute : vite faire et faire mal.
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    3/ Être libre est-ce ne rencontrer aucun obstacle ?
    Non si cela passe par la négation de la liberté des autres : un peuple qui en opprime un autre n’est pas vraiment libre, car il est prisonnier de l’injustice de son pouvoir.
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    4/ Je me révolte, donc nous sommes.
    Être révolté peut se faire dans la solitude, mais se révolter, si cela a une dimension sociale, n’a de débouché que si on peut lui donner une dimension collective en passant du « je suis » au « nous sommes ».
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    5/ Faut-il se garder de trop savoir ? (bis)
    Sûrement pas, mais encore faut-il savoir en organiser l’usage pratique, comme pour autant de livres d’usages pratiques, rangés dans une bibliothèque
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    6/ La musique adoucit-elle vraiment les mœurs ?
    Il n’y a pas une mais des musiques, dont celles qui exaltent l’agressivité, la méchanceté dans des chants guerriers aux paroles et aux sons desquels on va s’étriper avec bonne conscience.
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    7/ La précarité.
    Amnesty International donne le nombre de sans-domicile, ayant augmenté de 50 % depuis 2001, et atteignant 141500 personnes, dont 30000 enfants, selon l’Insee en 2012. Geneviève Garrigos, la présidente d’AI, relate sa tentative de vécu ponctuel d’un sommeil de SDF dans une cabine téléphonique, avec tout ce que ça remue dans sa tête de cette vie hors normes, avec un constat provisoire : « être dépossédée de ce que je n’ai pas ».

    Le philosophe d’occasion

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