Café-philo du 20 janvier 2010 au Café des Arts à Poitiers

17 personnes présentes.

Sujets proposés :

  1. Pourquoi les gens disent que Dieu n’existe pas ? [3]
  2. L’être humain est-il fondamentalement mauvais ? [9] sujet débattu
  3. Existe il une fatalité ? [5]
  4. L’amour est ce l’effort que fait un homme fait pour ne se contenter que d’une seule femme ? [5]
  5. L’humanité évolue-t-elle ? [8]
  6. Parmi tous les dangers hypothétiques fait il s’occuper des plus menaçant ? [3]

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2 commentaires

  1. Savoir si l’homme est fondamentalement mauvais c’est s’interroger sur le rôle ou l’intérêt de son existence en ce monde et au-delà éventuellement. Tant qu’on ne connaît pas l’objectif de la vie sur terre aussi bien pour l’homme que pour toutes les autres espèces vivantes « naturelles », comment savoir ce qui est bon ou mauvais, bien ou mal ? Si le principe de base et l’auto extermination alors tout ce que fait l’Homme ne semble pas si mauvais ?

    Lamarck – écrivait : … que le bien et le mal ne sont relatifs qu’à des objets particuliers, qu’ils n’intéressent par leur existence temporaire que le résultat général prévu, et que dans la fin que s’est proposée le créateur il n’y a réellement ni bien, ni mal, parce que tout y remplit parfaitement son objet.

    La question est de savoir à quel niveau nous situons l’Homme, par rapport à qui ou à quoi et à quelle fin.

    Individuellement la notion de bien ou de mal n’a pas beaucoup de sens. Les petits gestes négatifs de chaque jour s’accumulent générant un sentiment général de méchanceté mais il existe aussi autant de petits gestes généreux et délicieux qui rétablissent un sentiment de bonté et de compassion. L’actualité évoque chaque jour les deux exemples de comportement humain qui pèsent autant du côté du bien que du côté du mal dans la balance.

    Si la tendance et de croire que l’humanité en son for intérieur est mauvaise parce qu’elle détruit la planète – s’exécute et s’auto – mutile par la production d’effets nuisibles, guerres et tout le tintouin rien ne prouve que c’est mauvais pour la nature.

    Après l’Homme, la terre existera toujours, sauf si quelques uns font tout péter avec des bombes nucléaires, mais même si la Terre n’existe plus, ailleurs dans notre système solaire et au-delà, les choses se dérouleront dans l’ordre avec les mêmes règles d’ un système qui n’est pas de notre ressort ici bas et qui semble immuable et non inhérent à l’espèce humaine.

    Se demander si l’homme est mauvais c’est comme se demander si les arbres son mauvais ? Selon les espèces ils absorbent des éléments nutritifs qu’ils puisent dans l’espace vital – eau – oxygène – etc. et modifient par leur présence des situations qui sans eux se seraient déroulées autrement. Par ailleurs on peut aussi dire que sans eux un désert inerte et stérile remplacerait les paysages verdoyants qui semblent plus viables et plus féconds à nos yeux mais beaucoup moins aux yeux des multitudes d’espèces qui ne peuvent pas survivre dans le monde sombre et humide de la forêt.

    Cette question de savoir si l’homme est finalement mauvais n’a de sens qu’entre nous, pauvres terriens, et souvent non pas vis à vis du bien que nous pourrions faire aux autres mais du mal que les autres pourraient nous faire.

    1. Salut !

      L’être humain est t-il fondamentalement mauvais ?

      OUI !
      Puis que dans le cas contraire il est également,et fondamentalement bon.

      L’être humain est t-il fondamentalement bon ?

      NON !
      Puis que dans le cas contraire il est également, et fondamentalement mauvais.

      Maintenant je pense qu’il faut faire la part des choses et de voir dans cette question,plus un soucis d’interprétation qu’une véritables fatalité…

      Que si je répondais par « NON ! » qu’il (l’homme)soit fondamentalement mauvais, de quelle différence parlerions nous si par après je répondais par « OUI ! » qu’il est fondamentalement bon ?

      Je pense que la question de l’Être est encore et cela très vastement inexploré. Cela nous permettrai de voir entre autres plus clairement dans cette question de l’Existence.

      Bien de choses.

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